Pourquoi adopter une alimentation vivante ? 

L’alimentation vivante est un régime alimentaire fondé sur une réalité biologique fondamentale : les humains ne sont pas omnivores. 

En effet, cette fausse croyance vient du fait que l’homme, après les grands envahissements glaciaires, n’a eu d’autre choix que de domestiquer le feu et partir à la chasse pour continuer à subsister, délaissant les végétaux et les arbres fruitiers qui lui apportaient autrefois ce dont il avait besoin.

Pendant longtemps, on a entretenu l’idée que l’humain pouvait manger de tout, et que cela était sans conséquence sur son organisme.  

Or, ce qui convient réellement à l’homme, c’est une alimentation naturelle, crue et riche en nutriments essentiels.

Voici tout ce que vous devez savoir sur l’alimentation vivante et sur comment adopter un régime revitalisant.

En quoi consiste une alimentation vivante ?

L’alimentation vivante est un type d’alimentation qui consiste à consommer des produits bruts, naturels et donc non transformés. On la connaît aussi sous le nom d’alimentation “haute vitalité” ou d’alimentation vitalisante. 

Manger vivant, c’est avant tout privilégier des aliments bioactifs, c’est-à-dire riches en vitamines, en minéraux et en enzymes nécessaires au corps humain. C’est pourquoi l’alimentation “haute vitalité” est tournée vers la consommation d’aliments crus, biologiques et d’origine végétale. 

En effet, ce régime alimentaire vise à faciliter la digestion, permettre une meilleure assimilation des nutriments et plus globalement, préserver le bien-être des hommes. Hélas, notre mode d’alimentation actuel, profondément chimique et transformé est beaucoup trop pauvre pour préserver notre appareil digestif et nous maintenir en bonne santé. 

Pesticides, arômes artificiels, colorants, conservateurs… Tous ces éléments sont exclus de l’alimentation vivante puisqu’ils sont susceptibles de provoquer des maladies en plus de ne pas correspondre à nos véritables besoins biologiques. 

In fine, l’alimentation vivante, nous permet de nous rapprocher d’une alimentation naturelle, c’est-à-dire celle vers laquelle se sont instinctivement tournés nos ancêtres. 

Pourquoi adopter une alimentation vivante ?

Tous les êtres vivants sont faits pour une alimentation naturelle et spécifique à leur organisme, humains comme animaux. On parle ici d’une alimentation anatomiquement et physiologiquement adaptée à chaque espèce : on est donc bien loin du mythe de l’omnivorisme longtemps perpétré par les scientifiques. 

En réalité, l’homme ne peut pas manger de tout. A l’image des grands singes, dont il est biologiquement le plus proche, l’homme est un grand fruitarien (60%)  doublé d’un moyen herbivore (25%) et d’un petit carnivore (15%). 

C’est la raison pour laquelle nos habitudes alimentaires actuelles (consommation de viande, de poisson, de pain, souvent en excès) ne sont pas appropriées pour un bon fonctionnement digestif. 

Preuve en est, nos organismes sont incapables de les assimiler bruts et une étape de cuisson ou de fermentation est presque toujours nécessaire. Malheureusement, ces procédés de transformation participent à appauvrir les aliments et à les dévitaliser. En résumé, notre mode de vie se compose essentiellement d’aliments morts, sinon neutres.

En comparaison, manger vivant et cru permet à l’organisme de fonctionner de manière optimale soit : 

• Vitaliser le corps car les nutriments sont plus disponibles et facilement assimilables, réduisant ainsi les résidus métaboliques à éliminer par l’organisme ;
• Prémunir le corps des maladies et optimiser l’autoguérison et la régénération des cellules ; 
• Alléger la digestion et permettre au corps de se consacrer au maintien des défenses immunitaires et au nettoyage des toxines de putréfaction. 

En d’autres termes, l’alimentation vitalisante est à la fois douce et détoxifiante pour l’organisme. De surcroît, elle ouvre les portes d’un monde coloré, riche et authentique d’aliments sains et bruts que l’on prend très vite plaisir à consommer. 

Quels précautions prendre avant d’adopter une alimentation vivante ?

Quiconque a toujours mangé de manière anti-biologique et anti-naturelle doit d’abord se préparer avant d’adopter une alimentation vivante ou crue. En effet, une consommation dite “omnivore” dégrade la flore microbienne intestinale qui doit être drainée, avant de pouvoir être reconstituée. Par conséquent, le processus de revitalisation doit se dérouler comme suit : 

La cure de désintoxication

Cette première étape a pour objectif de purifier l’organisme et le préparer à une alimentation vivante. Elle peut se présenter sous la forme de purgation, de jeûne hydrique nutrimentaire, ou encore de monodiète de fruits ou de légumes. La désintoxication  est destinée à faciliter le travail des organes pour leur permettre de se concentrer sur leur tâche principale. Attention, la cure de désintoxication doit être suivie sur un laps de temps défini. 

La cure de stabilisation

Enfin, la phase de stabilisation consiste à instaurer de meilleures habitudes alimentaires et à les maintenir dans l’optique de vivre selon les principes de l’alimentation vivante. 

Chacune de ces cures doit être étayée par diverses pratiques naturopathiques correspondantes, qui la renforcent et la consolident. 

Comment adopter une alimentation vivante ?

Les aliments à privilégier pour manger cru

Un régime naturel, vivant et fondamentalement bioactifs selon les principes de l’alimentation vivante se compose de : 

• lipides biologiques (acides gras essentiels) : les noix, noisettes, amandes douces, pignons de Pin, olives noires mais aussi les huiles végétales vierges riches en oméga 3 ; 
• glucides biologiques : fruits juteux, fruits secs (pruneaux, raisins et abricots secs, dattes, figues sèches, pommes et poires séchées, etc) miel, préparations diététiques à base de malt et de sucre roux de canne, sirop d’Érable, miel ou sucre de raisin ;
• protides biologiques : fruits oléagineux, oeufs frais (crus ou à la coque) fromages de chèvre et/ou de brebis, au lait cru, coquillages crus et frais (palourdes, moules, etc.), crustacés. 

Mais une alimentation revitalisante comprend également des aliments encore trop peu répandus dans les assiettes malgré leurs qualités nutritives indéniables : 

• les graines germées (blé, luzerne, alfalfa, orge) : riches en vitamines et en minéraux essentiels.
• les aliments lacto-fermentés (choux, carottes, pâte de miso, kéfir, kombucha) : riches en probiotiques, des bactéries bénéfiques à notre flore intestinale.
• les algues (kombu, nori, wakamé) : pour leur teneur intéressante en vitamines, en minéraux et en fibres.

Les modes de transformation pour manger vivant

Tout d’abord, une cuisson trop forte des aliments peut détruire jusqu’à : 

• 50% des protéines disponibles, 
• 60 à 70% des vitamines (jusqu’à 96% pour la vitamine B12) 
• 100% des phyto-nutriments essentiels. 

Or, ces nutriments sont absolument nécessaires pour booster notre système immunitaire et nos fonctions physiologiques. Seules les cuissons douces, sans usage de chaleur supérieure à 45°C-50°C sont tolérés, et ce, en petites quantités. En effet, cuire les aliments n’est pas une nécessité à moins de vivre en période de grand froid intense ou dans une région inhospitalière. 

Bien entendu, on privilégiera des modes de transformation “doux” et n’impliquant pas de destruction du capital enzymatique des aliments. Voici quelques exemples : 

• jus de légumes ou de germination ;
• choucroute de légumes ou kimchi ; 
• salades d’algues fraîches ; 
• salades de légumineuses et de céréales germées ; 
• boissons lacto-fermentées (kombucha, kéfir, kéfir de fruits) 

Les substances à bannir 

Voici les aliments et substances toxiques à bannir suite au processus de revitalisation, quelle que soit la forme du réglage alimentaire adopté, à savoir :

• l’alcool et les boissons alcoolisées ;
• les aliments dénaturés par la chimie et le raffinage excessif ;
• le lait liquide de vache, cru ou cuit ;
• les amidons (« farineux ») et les fromages non pré-digérés enzymatiquement ;
• les corps gras cuits et surcuits, quelle que soit leur origine ;
• l’abus des viandes sanglantes (surtout grasses) et des produits animaux ;
• les overtoniens (chocolat, thé, café, etc.) ;
• le tabac et autres poisons nervins de même type ;
• les drogues, quelles qu’elles soient ;
• les médicaments chimiques pris habituellement…

Comme vous l’aurez remarqué, les mauvaises graisses, le sucre ajouté et la viande rouge  et blanche ainsi que la plupart des poissons sont exclus de l’alimentation vivante. Ils sont en effet considérés comme des aliments morts ou biocidiques (qui détruisent la vie). 

Alimentation vitalisante : comment trouver l’équilibre ?

Nous sommes conscients qu’il n’est pas toujours facile de passer d’une alimentation traditionnelle à une alimentation 100% vivante. 

C’est pourquoi il est possible d’adopter une alimentation vivante en équilibrant : 

• Les aliments vivants ou bioactifs (fruits et légumes frais ou fermentés, noix et céréales germés, etc) 
• Les aliments neutres ou biostatiques (légumineuses cuites, féculents cuits, poisson d’excellente provenance, vin nature, etc)

En effet, les aliments vivants associés aux aliments neutres auraient la capacité de les revitaliser en les rendant plus assimilables et plus digestes pour le corps humain. 

Bien sûr, il convient de supprimer les aliments morts (viande rouge, amidons, sucres, etc) de l’assiette et d’apprendre à redécouvrir d’autres manières de saler ou de sucrer ses plats. 

Bien que le principe de l’alimentation vivante consiste à assainir notre organisme pour booster notre bien-être et vivre mieux, il ne s’agit pas pour autant d’atteindre un idéal de pureté. 

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